Pluie, grêle, soleil, excès d’eau, mais aussi sécheresse, les aléas climatiques occasionnent de nombreuses conséquences. Et, personne ne peut alors se prémunir d’un éclat ou d’une rayure sur sa voiture par exemple. S’il est indispensable d’arborer une carrosserie sans accroc, ce n’est pas seulement parce qu’esthétiquement parlant c’est agréable à voir. En effet, si les couches de peinture de la carrosserie se fendillent, l’eau, mais aussi les divers agents corrosifs comme la neige salée s’infiltre alors et attaque l’ossature de votre voiture : la tôle. Et, une fois la rouille installée, ce qui ressemblait à une petite cloque dans un premier temps, ressemble maintenant à un tout autre chantier pouvant mener à réparer un trou dans la tôle. C’est pourquoi il est nécessaire d’agir le plus vite possible. D’autant qu’il est possible de faire soi-même une retouche sur la carrosserie de sa voiture. Plein phare sur les étapes pour redonner une seconde peau à votre voiture.
Faire une retouche par étapes
Avant toute chose, il est essentiel d’opter pour une bombe de peinture dont la teinte s’apparente à celle de votre véhicule. Ensuite, avec de la minutie et de la patience, il convient de préparer la surface abîmée avant de la bomber. Les produits de peinture en bombe sont très volatils et forment souvent un brouillard de peinture. Assurez-vous donc de bien protéger les parties qui ne sont pas à repeindre – il faut recouvrir chaque fente, chaque joint, chaque poignée de porte, bref de ne laisser visible qu’une petite surface tout autour de l’endroit à retoucher – et d’installer votre véhicule dans un endroit suffisamment isolé et dégagé. Aucun objet ne doit alors se trouver à proximité immédiat de votre zone de travail. Le local doit être également suffisamment aéré, ce qui ne vous exclut pas de porter un masque de protection ainsi qu’une tenue de circonstance au moment de peindre plus particulièrement.
Étape 1 : poncer
Pour bomber, il est primordial d’avoir une surface la plus lisse possible. Il faut donc que vous commenciez par enlever toutes les traces de rouilles. Pour cela, grattez, poncez à la main ou à l’aide d’une ponceuse orbitale la surface pour remettre le métal à nu. Attention à ne pas la rayer tout en évitant d’arriver jusqu’à la tôle. L’astuce consiste également à déborder de quelques centimètres tout autour de l’éclat pour casser les éventuelles arêtes qui se seraient formées. Un ponçage plus fin est parfois nécessaire pour ne plus sentir les reliefs. Et bien entendu, vous devez dépoussiérer avant de poursuivre.
Étape 2 : dégraisser et préparer
La tôle étant parfaitement mise à nu, la peinture étant dépolie, il est alors possible de passer à la seconde étape. Tout d’abord, dégraissez la surface poncée à l’aide d’un chiffon doux, dégraissant sec et sans silicone bien entendu. Puis, à l’aide d’un autre chiffon sec et doux, passez de l’antirouille. Attention à ce qu’il n’y ait pas d’excédent de produits. Dans la mesure où il y aurait un enfoncement, pensez à appliquer du mastic – à l’aide d’une petite spatule en allant du centre vers les bords jusqu’à former une légère sur-épaisseur – puis à poncer une fois la surface sèche en suivant les courbures de la carrosserie.
Dans toutes les situations, afin que le rendu soit impeccable, pensez à appliquer une couche d’apprêt. Cela vous permettra d’uniformiser les petites imperfections que le mastic présente, vous apportera une protection supplémentaire et surtout, permettra à votre peinture de bien accrocher sur la carrosserie. La couche d’apprêt se fait toujours de manière parallèle à la carrosserie, en fines couches régulières.
Étape 3 : bomber
Assurez-vous que toutes les surfaces du véhicule soient bien protégées et que seul la surface à retoucher et ses abords soient découverts. Ensuite, maintenez la bombe à la verticale. Faites toujours des fines couches pour éviter les coulures et vaporisez à une distance de 20 à 30 centimètres en faisant des mouvements de va-et-vient, latéralement et de haut en bas. Mieux vaut laisser sécher entre chaque couche. En cas de bavures, pensez à poncer les coulures avec du papier abrasif fin avant de passer la seconde couche. Afin de fondre la retouche avec l’ancienne peinture, il est tout à fait possible d’appliquer une couche de verni ou de lustrer la zone avec du polish.